J'aime la vie

Synopsis

'Refus d'obéissance' de Jean Giono.
Paru en 1937, il rassemble deux textes distincts. Le premier est un manifeste pour la paix dans laquelle Giono évoque l'atrocité de ce qu'il a vécu dans les tranchées, durant la Première guerre mondiale qui ne cesse de le hanter et son refus d'obéir à un ordre de mobilisation.

Vingt années se sont écoulées et Jean Giono apparaît sous les traits d'un soldat blessé : un poilu, conférencier décrit l'horreur des combats et sa passion pour la vie.

Écrit entre les deux guerres, ce texte est un formidable plaidoyer pour la paix en dénonçant l'absurdité de toute guerre.

«Ce qui me dégoute dans la guerre, c'est son imbécilité ! J'aime la vie ! je n'aime même que la vie... c'est beaucoup!» Jean Giono.

Intention de mise en scène

Notre marionnette est en conférence, elle incarne un soldat de 2e classe de la 1ere guerre mondiale : Jean Giono.

Il est assis sur un cube à coté de sa table ou le livre se lit. Il s’adresse au public.

Son livre ressemble davantage à un réservoir de souvenirs ou sont logés des objets, des collages.

Il joue avec ses images comme un montreur d’ombres.

La sobrement centrée sur la manipulation de la marionnette en « conférence », la scénographie favorise la mise en valeur du récit pacifiste de Jean Giono.

Extrait de l’introduction des Récits pacifistes de Jean Giono (publié en 1934 à la revue Europe)

« Je veux donner à ces pages la valeur d’un refus d’obéissance... Je trouve que personne ne respecte plus l’homme. De tout coté on ne parle plus que de dicter, d’obliger, de faire servir... Il faut se méfier des bâtisseurs d’avenir. Surtout quand pour bâtir l’avenir des hommes à naître, ils ont besoin de faire mourir les hommes vivants. L’homme n’est la matière première que de sa propre vie. Je refuse d’obéir .” Jean Giono.